"Professeur au collège de France, ce grand spécialiste de l'autobiographie nous présente un Montaigne estival qui permet de bronzer notre âme"
http://www.babelio.com/livres/Compagnon-Un-ete-avec-Montaigne/496206
http://www.nonfiction.fr/article-6637-montaigne_portatif__pour_la_plage.htm
"Ai je besoin de dire mon sentiment pour le scepticisme de
Montaigne, en tant qu'il a pour mobile cardinal de vivre en paix parmi les
conflits idéologiques des hommes, causes de ces guerres civiles qui gênaient sa
tranquillité,en même temps que de supprimer ces conflits afin précisément de
vivre en paix, et dans lequel je vois encore la volonté de ne point adopter un
idéal avec netteté et donc exclusivisme
de manière à n'avoir point à la défendre ni à attaquer ceux qui veulent le
détruire et à éviter les ennuis qu'impliquent de telles allures. Quant
l'éloquent docteur souhaite la justice, l'humanitarisme, la liberté de
conscience, c'est surtout qu'il y voit des avantages pour sa commodité
personnelle; je ne le sens nullement disposé à se mobiliser pour le triomphe de
ces valeurs et à porter la responsabilité de son enseignement par un fier Me
adsum qui feci. J'ai même le sentiment que si d'autres prêchent des valeur
contraires, il pense qu'il faut les laisser faire pou ne pas troubler la paix,
c'est à dire sa chère quiétude. Sa morale réside assez bien dans le mot
d'Horace : in propria pelle quiescere. Au surplus il assure qu'il n'y a pas une
idée qui vaille de tuer un homme ni de se faire tuer pour elle, ce qui montre
le cas qu'il fait d'une conviction morale. En somme ce scepticisme, fondé sur la
dépréciation des engagements moraux et la terreur de leurs conséquences, me
paraît fort méprisable."
Julien Benda, Exercice d'un enterré vif 1944
Au-delà de Montaigne, n'est-ce pas la position épicurienne que Benda condamne ? La tolérance est dans ce cadre non un moyen de favoriser la découverte de la vérité mais un instrument au service de la paix collective et donc en fait de la tranquillité personnelle.
RépondreSupprimer"À l’occasion du quatrième centenaire de la mort de Montaigne, Le Figaro m’a posé, comme à d’autres, la question suivante : « Montaigne est-il le précurseur de l’amoralisme contemporain ? » Voici ma réponse :Pour répondre clairement, il convient de distinguer trois choses : l’éthique, les morales collectives, la morale universelle. L’éthique, ou sagesse pratique, est l’art de vivre heureux. Les morales collectives sont aussi diverses que les collectivités (morale des Gaulois, des Aztèques, etc.). La morale universelle est celle des droits de l’homme. Montaigne en est le précurseur, l’anticipateur, le héraut. Il heurte de front la morale collective de son temps (qui s’accommodait de la torture, des procès de sorcellerie, etc.) par son affirmation des droits universels de l’homme. La morale universelle, ou tout simplement la morale, fixe la limite, la borne qu’il met à son scepticisme. Que l’homme doive respecter l’homme, cela ne se discute pas. Honnêteté rigoureuse, respect de l’autre, bienveillance, indulgence, mais guère plus. La morale n’exige pas le sacrifice. L’homme a le droit de songer à soi, de vivre pour soi. L’éthique de Montaigne est une éthique du bonheur. La morale définit une exigence minimale, fixe un cadre qui s’impose à tous, mais à l’intérieur duquel chacun est libre d’être heureux à sa façon. Il n’est pas défendu de trouver sa joie dans le dévouement et le sacrifice, mais la morale stricte n’en demande pas tant.
RépondreSupprimerJe dis, plus précisément, ci-après, p. 125, que, selon Montaigne, « c’est la raison qui fonde notre devoir », entendons notre véritable devoir moral, différent en sa source (mais pas nécessairement en son contenu) des devoirs ou pseudo-devoirs qui ne sont que l’écho en nous des impératifs collectifs, et nous font vouloir, comme disait Péguy, « par volontés toutes faites »… Marcel Conche. Montaigne et la philosophie. (Position également discutable ... mais qui a ses arguments).
Je réfléchissais récemment à l'histoire de la résistance sous l'occupation. On peut en dégager trois genres de motivations. Au crédit de Benda, on remarque que les résistants "de la première heure" sont ceux qui refusent la défaite et l'occupation au nom de principes généraux. Mais il y alors deux types quoique pas toujours très distincts : entre ceux qui refusent au nom d'idéaux universels et ceux qui le font davantage par patriotisme, voire nationalisme (il y eût des résistants d'extrême-droite qui n'acceptaient ni la capitulation, ni Pétain). On remarque ensuite ceux qui s'engagent un peu plus tard. Ce sont plutôt ceux qui avaient déjà de fortes réserves, mais qui attendirent de voir, ne sachant non plus trop comment s'organiser et s'y prendre, mais qui constatèrent assez vite l'engrenage inacceptable de compromis et de soumission qu'impliquait le régime de Vichy, certes souvent au nom de principes républicains et démocrates, mais avec un souci de la réalité dans laquelle ils se retrouvaient, et qui ont d'abord essayé de mesurer comment les choses allaient factuellement et concrètement se dérouler. Bon, il y a là davantage l'idée d'un écart entre celle justement qui mérite d'exposer sa vie et l'acte de le faire effectivement. On pourrait rétorquer que les résistants de la première heure se sont montrés plus lucides d'entrée et visionnaires (surtout ceux qui avaient auparavant déjà compris le sens véritable des accords de Munich), sont le plus digne d'éloges, malgré les risques. D'autres observeraient qu'on peut reconnaître chez les seconds une légitimité rationnelle de considérer l'exposition de la population, voire l'efficacité, la mesure des risques, la réalité (pas nécessairement au sens de Real politik, mais celui de soupeser tout de même l'exposition des vies avec peu de moyens, bien que pas aucun...). Il y a bien-sûr le cas spécifique des communistes qui ne s'engageront décisivement qu'après l'agression de l'URSS. Donc un peu tard mais ce seront ceux ensuite parmi les plus actifs, notamment de par leur nombre, et qui compteront le plus de sacrifices de vies pour la cause (le communisme a sans doute des valeurs universelles, mais aussi un aspect plus concrètement partisan de parti, plus discutable). Enfin bien-sûr arrivent les plus nombreux et tardifs, souvent lorsque l'occupation touchera par trop leur quotidien (rationnement, STO), quand ce n'est pas ceux plus opportunistes attendant le vent plus favorable, sans doute plus pragmatiques et discutables. On se rend compte en tous cas que ce fût une époque fort plus complexe ambiguë que ne voulait nous le montrer un certain roman national d'après-guerre (entre épuration et reconstruction), les frontières entre les camps et idéologies s'avérant poreuses et mouvantes. Quelque part, vous soulignez avec raison la distinction entre morale de la conviction et celle de la responsabilité. Mais quelque chose en moi... résiste... à tort ou à raison hein : je continue de penser que c'est dans leur rencontre que se révèle proprement la vérité, celle pas seulement de l'idée mais pas non plus celle uniquement de l'application, mais plutôt ENTRE ce qui en demeure de stabilité indiscutable quoi qu'il arrive et ce qui en résulte de déploiement effectif à considérer, et ce qui reste malgré tout de tension irrésolue en leur relation, ce qui ne peut ni se résumer à l'application ni ne peut exclure totalement ce que sa considération dit de nos idées, mais aussi de véritablement "nous" -pas qu'un...chacun certes, pas sans chacun non plus. La difficulté d'appliquer n'exclut pas la valeur de l'idée, mais l'estimation de la difficulté au sens général me semble participer de l'exigence de vérité.
RépondreSupprimerBon voilà, et puis je ne peux m'empêcher : y'a la chanson de Brassens : "Mourir pour des idées", sans doute trop à l'étroit dans son relatif individualisme anarchiste, mais qui interroge jusqu'où l'idée reflète l'humanité ou plutôt son récurrent problème. Mais il y a sans doute là ce qui se joue dans la distinction entre morale collective et celle véritablement universelle.
RépondreSupprimerJ'aurais une question, pas directement en lien avec le sujet du sacrifice, quoique ... disons plutôt celui du rapport de Benda avec la déclaration des droits de l'homme, mais je ne sais où la poser, donc je me permets ici.
La propriété privée ... est-elle bien un droit universel incontournable ou est-ce que la mutualisation par souci exigeant d'équité l'est davantage ? C'est bien-sûr le point où Marx titillait l'universalité de la déclaration... Bien que Marx verse davantage dans l'égalitarisme uniforme que l'équité, il semblerait.
Qu'en aurait pensé Benda (et est-ce que sa position se serait modifiée sur ce point avec le temps) ?
J'ai été surpris de lire dans un de vos articles que Benda reconnaissait que nos idées s'ajustaient davantage au réel qu'elles n'y correspondaient tout à fait. Se rapproche-t-il alors davantage de l'a-priori au sens kantien ? Pour Benda par exemple, l'universalité des idées s'apprend-elle ou est-elle inhérente à notre condition ? D'autant que vous enchaînez ensuite sur la critique du bergsonisme et ce qu'il supposerait de prétention à l'intuition en correspondance parfaite au réel, alors même qu'ailleurs il semble lui être davantage reproché sa revendication de mobilité subjective relativiste. Est-ce que le bergsonisme prétend plutôt à la réalité en son immédiateté qu'à la vérité durable et générale ? Je m'y perds un peu, si vous pouviez m'éclairer. Benda semble surtout insister sur le caractère immuable de certaines idées quelles que soient les éventuelles modifications en pratique. D'un autre côté s'il admet une non correspondance parfaite au réel, il y a une difficulté : puisque du coup certains principes pourraient s'avérer faux, mais il semble tout de même que pour Benda il doive y en avoir qui sont nécessairement toujours vrais et ne changeront jamais (peut-être davantage comme des catégories transcendantales que transcendantes ?). Cependant il n'en détermine pas une liste vraiment précise et définitive (à mon peu de connaissance, je n'ai lu que la Trahison, et compte en lire plus, mais je suis en ce moment dans votre ouvrage Les Vices...), à moins que sur le plan moral par exemple, la déclaration des droits de l'homme lui semble suffisante ?
Je vois bien la contradiction de dire "Tout est relatif", d'un autre côté s'il s'agit de principe absolu mais qui ne correspond pas parfaitement au réel, je ne vois rien d'autre que l'a-priori kantien .... Mais j'ai souvent l'impression que Benda n'exclut pas d'atteindre à l'en-soi, non ?
J'ai l'impression d'une tension propre à la notion de principe : elle exige davantage de précision que celle de valeur et en même temps me semble rendu à une généralisation qui garde un caractère d'approximation (arrive alors la question plus discutable des lois et des règles collectives...).
RépondreSupprimerSi le principe moral vaut quand bien même il ne s'appliquerait pas, est-ce qu'on peut dire que le principe demeure objectivement vrai sans être nécessairement objectivement réel ? Ça me paraît trop tiré par les cheveux : si le principe relève d'une vérité objective il devrait revenir aussi à une constante de réalité objective, il me semble (peut-être toutefois davantage en terme d'abord de potentiel ...inné mais qui pourrait avoir à s'exercer ...que de réalisation effective ?). Et tout cela peut se relier à la légitimité universelle du sacrifice moral malgré sa difficulté à l'application. On peut présenter chacun une disposition plus ou moins ferme ou non à l'héroïsme, et même pour la moins affermie : ça n'en exclut pas toute possibilité d'advenir ... On en voit une illustration dans le film de Leone "Il était une fois la révolution" : le personnage qui, après avoir dénoncé et s'être montré lâche (sous la torture tout de même), et n'en supportant plus l'idée, finit par se sacrifier courageusement pour la cause et les autres (mais est-ce uniquement du courage, ou l'estimation blessée d'une dignité de soi qui n'a plus rien à perdre, voire donc aussi des raisons plus obscures ?). Complexe nature humaine.
RépondreSupprimerPrécision/correction importante : ajoutez à courage ...au sens désintéressé pour autrui...
RépondreSupprimerL'enjeu égotiste peut rejoindre, par un curieux détour, celui universel et moral ?
RépondreSupprimerDe plus, le sacrifice, celui ici qui n'impliquerait pas la question de son efficacité conséquente..., peut être autant le signe admirable de ce qui ne se résume pas à son seul petit intérêt individualiste ou même à son utilité, et d'autres fois justement celui d'un idéal désespéré un peu vain. Mais tout dépend si la situation suppose ou non une alternative d'action morale possible. Et ce que la morale a d'exigence non négociable ou d'indulgence comprise.
RépondreSupprimerLord Jim, de Joseph Conrad, sorte de Dostoïevski sous les tropiques..., est un grand roman qui parle aussi de cela : un jeune homme, marin, hanté par la couardise dont il a fait preuve lors d'un naufrage, à rebours de ce qu'il croyait de lui-même et de son idéal (qui reste assez adolescent : celui d'un désir d'héroïsme plus egocentré d'incarner un sauveur que véritablement moral et préoccupé du sort d'autrui, encore qu'il y a là une difficulté : peut-on vouloir être sauveur à ses seuls propres yeux ou son sens n'implique-t-il pas la prise en compte du regard des autres ? Certes, mais pas forcément au sens qui revient à se faire reluire. Ce qui serait plus assurément moral, c'est de sauver sans aucune considération d'en récolter éventuellement les fruits d'une reconnaissance, le sacrifice vrai au service de l'intérêt général ...), et qui ira, après un long périple (fuite en avant ou/et qui va au devant de la mise à l'épreuve ?), jusqu'au don de soi (mais dont la portée morale restera peu claire, si ce n'est à la limite de devenir une sorte de victime expiatoire). On s'y demande cependant s'il n'y avait pas d'autre chemin possible ... Mais curieusement c'est comme si l'idéalisme comprenait ici une résonance avec ce que le destin humain peut avoir de tragique à vouloir se hisser à sa hauteur, quel qu'en soit le prix. Bien qu'il serait peut-être pire de vivre douillettement sans plus d'idéal. Le choix d'Achille ... Mais certes, c'est ici encore une idée de gloire, qui n'est pas sans exemplarité, mais peut-être encore trop peu de portée véritablement morale et universelle.
RépondreSupprimerPetite digression ici mais pour mieux revenir ensuite à la dimension plus universelle du sujet.
RépondreSupprimerJe sais que vous n'aimez pas trop Nietzsche, et je le trouve également très discutable sur le plan philosophique et surtout moral (bien que je suis en désaccord avec vous quant à la qualité de son style, il sait écrire ...) mais ici il a une intonation à la Rochefoucauld (ou faux cul, comme vous dîtes ...) : "On se jette d'autant plus volontiers à l'eau pour sauver quelqu'un quand c'est devant des gens qui n'osent pas le faire.".
En passant, c'est assez révélateur et surprenant quand on lit la correspondance de N sur le front de guerre de 1870, où le "surhomme" à la santé fragile fût d'ailleurs ambulancier et non pas soldat ... : le choc dont il témoigne à la vue des blessés... à comparer avec l'éloge outrancier de la guerre qu'il fera ensuite ... Cependant non motivé par des raisons universalistes, ni même nationalistes.
En tous cas, il y a clairement une différence certaine entre l'idée anticipée qu'on se fait du combat et le moment où on monte sur le ring..., rappellerait à bon escient un boxeur professionnel, par exemple. Mais qu'on y aille ou qu'on se défile, ça ne change rien en effet à la valeur du courage d'y aller. Ce qui n'implique pas ici la culpabilité de ne pas y aller. Car reste qu'en cet exemple limité de la boxe : si la valeur peut s'avérer universelle, elle n'est pas encore tout à fait un principe universel au service d'autrui et de tous ... ou alors indirectement (puisque s'aguerrir être préparé puisse éventuellement mieux y servir), car les raisons pour lesquelles on se bat, et qui, n'en déplaise à N, ne se limiteraient pas qu'à l'estime rassurante intéressé de soi, ou à la pure volonté de dominer autrui, comptent pour juger de la portée véritablement morale d'un combat. La morale n'est certes pas qu'épanouissement et confort, pas plus que performance sportive cependant, elle demande certes une force dans la constance de l'intention, mais elle ne se préoccupe pas tant forcément de garantir un résultat, l'idée demeurerait prioritaire (bien que ne considérer en rien l'efficacité ... ne serait peut-être pas plus moral que de s'y focaliser ...).
Âmes bronzées : de touristes ... ou bien fortifiées, ou juste en armure étincelante de parade ...? Mais ce qui est bien surtout à considérer : c'est le fond réellement moral ou non dans la motivation d'exposer sa vie.
RépondreSupprimerEt sur le plan de l'utilité (après tout, elle n'est pas à déconsidérer) morale (qui ne se réduit certes pas à son utilité cependant), Montaigne a sans doute plus fait contre l'obscurantisme et le fanatisme en écrivant ses faussement primesautiers essais, qu'en s'interposant au beau milieu de la St Barthelemy ... ou en grimpant d'un pas allègre sur la première occasion de bûcher ...bref, sans fanatisme..., mais pas sans quelque obstination toutefois à ne pas s'entortiller dans le jeu extrémiste de ses contemporains, d'ailleurs fort convaincus d'avoir raison, alors même que tout cela avait fort peu de raison valable (sans compter que les motifs religieux revendiqués et les intérêts politico-économiques moins avoués s'y mélangeaient beaucoup).
Mais oui, d'un autre côté, si Socrate s'était contenté de décliner poliment la ciguë d'un "Non, merci, sans façons..." ou d'un ironique "Après vous, j'insiste ...", le message venu du fond des âges n'aurait certes pas été le même.
Qui sait si une crucifixion ne lui aurait pas apporté davantage encore la consécration ... définitive. Bon là, humour limite et un peu déplacé, j'admets. L'exemple que donne la fin de Socrate garde indéniablement quelque chose d'admirable. Mais c'est un peu comme la différence entre Bruno et Galilée devant l'inquisition, penser à sauver ses miches après tout ne discrédite pas forcément l'idée qu'on porte, si elle est vraie ... C'est dans la pièce de Brecht : "Malheur au pays qui n'a pas de héros", à quoi est rétorqué : "Malheur au pays qui a besoin de héros". Héros d'ailleurs ne se conjugue pas toujours avec martyr, plus ambigu. Mais pour être honnête : peut-être Brecht ici cherchait surtout à se défausser de son propre comportement devant la commission mc Carthy ... Guère excusable, trahison de ses idéaux contre un risque somme toute gérable. Bah, je ne vais pas appeler pour autant au boycott de son oeuvre, hé hé... Reste que la phrase qu'aurait prononcé Bruno lors de sa condamnation, si elle est historiquement vraie, "Maintenant, il n'est plus rien que nous ne puissions craindre", garde une résonnance puissante. Je ne sais toutefois le degré exact de fermeté qu'on peut réellement garder une fois installé sur le tas de fagots... Reste que sa statue à Rome, le regard braqué en direction du Vatican, a de la gueule, et que Bruno avait des c..., c'est le moins qu'on puisse lui reconnaître, et demeure témoin et signe d'une exemplarité traversant les siècles (quand bien même ses idées philosophiques aient des aspects discutables), que remarque plus ou moins le touriste pressé, de passage ...