Naturam
tamen saeuam atque probrosam ne tunc quidem inhibere poterat, quin et
animaduersionibus poenisque ad supplicium datorum cupidissime interesset et
ganeas atque adulteria capillamento celatus et ueste longa noctibus obiret ac
scaenicas saltandi canendique artes studiosissime appeteret….
Sic
imperium adeptus, p(opulum)..., uel dicam hominum genus
Ingressoque
urbem, statim consensu senatus et irrumpentis in curiam turbae
libellum
de salute sua oblatum non recepit, contendens nihil sibi admissum cur cuiquam
inuisus esset, negauitque se delatoribus aures habere.
Munera
gladiatoria partim in amphitheatro Tauri partim in Saeptis aliquot edidit,
quibus inseruit cateruas Afrorum Campanorumque pugilum ex utraque regione electissimorum.
Neque spectaculis semper ipse praesedit, sed interdum aut magistratibus aut
amicis praesidendi munus iniunxit. Scaenicos ludos et assidue et uarii
generis ac multifariam fecit, quondam et nocturnos accensis tota urbe
luminibus.
ouum praeterea atque inauditum genus spectaculi excogitauit
Hactenus quasi de principe, reliqua ut de monstro narranda sunt.
exclamauit: Eis koiranos esto, eis
basileus. Nec multum afuit quin statim diadema sumeret speciemque
principatus in regni formam conuerteret. Verum admonitus et principum et
regum se excessisse fastigium, diuinam ex eo maiestatem asserere sibi coepit
Templum etiam numini suo proprium et sacerdotes et excogitatissimas hostias
instituit. In templo
simulacrum stabat aureum iconicum amiciebaturque cotidie ueste, quali ipse
uteretur.
Matrimonia contraxerit turpius an dimiserit an tenuerit, non est facile
discernere.
Immanissima facta augebat atrocitate uerborum. Nihil
magis in natura sua laudare se ac probare dicebat quam, ut ipsius uerbo utar,
adiatrepsian, hoc est inuerecundiam.
Quotiens uxoris uel amiculae collum exoscularetur,
addebat: "Tam bona ceruix simul ac iussero demetur.
Nepotatus sumptibus omnium prodigorum ingenia
superauit,...Quin et nummos non mediocris summae e fastigio basilicae Iuliae
per aliquot dies sparsit in plebem
Ac ne quod non manubiarum genus experiretur, lupanar in
Palatio constituit, districtisque et instructis pro loci dignitate compluribus
cellis, in quibus matronae ingenuique starent, misit circum fora et basilicas
nomenculatores ad inuitandos ad libidinem iuuenes senesque; praebita
aduenientibus pecunia faenebris appositique qui nomina palam subnotarent, quasi
adiuuantium Caesaris reditus.
Nouissime contrectandae pecuniae cupidine incensus, saepe
super immensos aureorum aceruos patentissimo diffusos loco et nudis pedibus
spatiatus et toto corpore aliquamdiu uolutatus est.
Vultum uero natura horridum ac taetrum etiam ex industria
efferabat componens ad speculum in omnem terrorem ac formidinem. Valitudo ei neque corporis neque animi
constitit. Puer comitiali morbo uexatus, in adulescentia ita patiens laborum
erat, ut tamen nonnumquam subita defectione ingredi, stare, colligere semet ac
sufferre uix posset.
Ex disciplinis liberalibus minimum eruditioni, eloquentiae plurimum
attendit, quantumuis facundus et promptus, utique si perorandum in aliquem
esset. Irato et uerba et sententiae suppetebant, pronuntiatio quoque et
uox, ut neque eodem loci prae ardore consisteret et exaudiretur a procul
stantibus.
Incitato equo, cuius causa pridie circenses, ne inquietaretur, uiciniae
silentium per milites indicere solebat, praeter equile marmoreum et praesaepe
eburneum praeterque purpurea tegumenta ac monilia e gemmis domum etiam et
familiam et supellectilem dedit, quo lautius nomine eius inuitati acciperentur;
consulatum quoque traditur destinasse
Suetonius, C. Caligula ( extraits)
non primus sum !
Beau parallèle ! On pourrait citer aussi, en pensant aux savants d'aujourd'hui : "S'attaquant aussi aux jurisconsultes, il prétendit rendre leur science absolument inutile, et proclama souvent : "Par Hercule! je ferai en sorte qu'ils ne puissent donner aucune réponse, en dehors de moi!"" Bren sur lui !
RépondreSupprimerJe n'ai pas encore trouvé d'équivalent de :
RépondreSupprimerCogitauit etiam de Homeri carminibus abolendis, cur enim sibi non licere dicens, quod Platoni licuisset, qui eum e ciuitate quam constituebat eiecerit? (XXXIV)
mais cela ne saurait tarder
On a beaucoup parlé des pratiques sexuelles de Caligula. Sur la sexualité des Romains, il y a un livre fort intéressant de Florence Dupont (Paris-Diderot) et Thierry Eloi, "L'érotisme masculin dans la Rome antique".
RépondreSupprimerLa société romaine était patriarcale, décente et pudique. Elle associait le plaisir au baiser et elle raccourcissait le sexe des statues. Néanmoins, le citoyen romain pouvait faire ce qu'il voulait avec ses esclaves et dans les lupanars. On apprend aussi qu'il y avait un étrange rite de passage des garçons à l'âge adulte. Le voisin, encouragé par le paterfamilias, emmenait le garçon dans les bois pour le sodomiser.
Il est vrai que Caligula cherchait à scandaliser Rome, parce qu'il rejetait les valeurs romaines traditionnelles de son prédécesseur et grand-oncle Tibère (on note au passage le côté un peu ahurissant de la transmission du pouvoir dans le système politique des Romains). Caligula avait plutôt une conception sadienne du pouvoir de l'aristocratie et il devint le prototype de l'empereur fou.
Quand on parle des outrances de Donald Trump, on les associe au danger de la dictature, mais le rapprochement avec un empereur romain semblerait être plus pertinent.
On ne pense pas à Néron, Héliogabale, Commode ou Caracalla, mais à Caligula.
Trump a le même goût du spectacle - sa Rolls égale le char splendide de Caligula, il adore les jeux du cirque, etc. - et du camouflage capillaire.
Chez Trump, il faudrait d'ailleurs s'interroger sur le sens politique du choix du traitement de sa calvitie. Il adopte ce qu'on appelle une coiffure de chauve, avec son étonnant paradoxe : il n'y a jamais autant de cheveux que sur la tête d'un chauve. Trump fait une culture intensive des cheveux de sa couronne crânienne et il les ramène de partout sur le devant, en prenant le risque de la mèche sur le front, qui rappellerait de mauvais souvenirs, et en maudissant le vent. Pourtant, c'est assez cohérent avec son populisme démagogique, qui refuse soi-disant de profiter de l'argent public ou de détourner des biens sociaux. Chez nous, on se souvient du petit scandale que provoqua la gestion pharaonique de la calvitie de François Hollande.
Indépendamment de sa folie, Caligula bafouait le Sénat, y compris en élevant son cheval à la dignité de consul (on ne lui reprochera pas son amour des animaux), ce qui avait la faveur du peuple romain, lequel croyait qu'il était indéboulonnable, tandis que le populiste Trump rabaisse l'élite de son parti républicain.
Dans sa vie privée, Trump ne voudrait sans doute pas décapiter sa femme, mais la presse dit que Melania, qui a aussi son style impérial, serait malheureuse sur les photos, et qu'il faudrait la sauver d'un tyran domestique.
Si l'on continue le parallèle, Trump se vautrerait dans l'argent comme l'Oncle Picsou, et à l'exemple de Caligula.
Freud associait la rétention de l'argent au stade sadique-anal, ce qui classerait Trump dans les pervers.
Néanmoins, Suétone décrit Caligula comme quelqu'un de physiquement délabré, s'il me reste un peu de latin, alors que Trump porte beau et semble gaillard. Il faut dire que notre médecine moderne fait des miracles.
Trump rend déjà tout le monde fou et, en Amérique, on évoque la possibilité d'une destitution. Le parallèle avec Caligula, qui fut assassiné pour un motif domestique par sa garde prétorienne, s'arrête là.
cher ami
RépondreSupprimerTous ceux que menaça, puis envahit, la calvitie, saisiront les angoisses de Trump, qui furent jadis celles des Césars , tant la perte de cheveux est symbolique de la perte de la force virile et du pouvoir, mais avant tout de son visage de jadis, donc du moi.
Mais n'avons nous pas juste là une variante des Mussolini, Hitler, Berlusconi et autres populistes?
En tous cas, prenez attention à la pudeur propre à la prose de Suetone. On n'est pas dans le Satyricon. Les romains étaient gens très moraux et discrets, et les excès de leurs empereurs les fâchaient.
Le latin est la plus belle langue du monde : logique et elliptique. Le français n'en a gardé que des restes , mais c'est formidable de pouvoir dire : dimissit invitus invitam. Je ne sais pas le latin , car j'ai été trop paresseux en classe au lycée; mais cette capacité de synthèse logique est admirable. Trump finira dans une phrase latine.
Je crois savoir que Suétone était avant tout un historien soucieux de dire la vérité sur les Césars. Au contraire, son contemporain Tacite cultivait le pessimisme du moraliste. Un célèbre professeur d'éloquence latine au Collège de France disait de lui qu'il ne calomniait pas, mais qu'il était prévenu. Dans les "Annales de Tacite, il est regrettable que le livre sur Caligula manque.
RépondreSupprimerDe même, un "De viris illustribus" de Suétone aurait été perdu. Heureusement, l'abbé Lhomond écrivit au XVIIIème siècle un autre "De viris", qui allait faire les délices des lycéens pendant un siècle, mais qui s'arrêtait à Auguste.
D'autre part, l'allusion de ce billet aux "Vies parallèles des hommes illustres" renvoie à Plutarque, un Romain d'adoption, qui était contemporain de Suétone et de Tacite, qui vantait les bienfaits de l'hellénisation des Romains et qui écrivait en grec des œuvres très morales (Michel Foucault aurait préféré écrire une "Vie des hommes infâmes"). Plus qu'un historien, Plutarque était un biographe qui donnait à imiter des modèles de vertu. Ainsi, les "Vies parallèles" proposaient des couples gréco-latins d'hommes célèbres, mais la vie des Césars était rapportée sous forme de biographies séparées. Malheureusement, nous n'avons retrouvé que les Vies de César, de Galba et d'Othon. (Pour favoriser la mnémotechnie de la liste des empereurs romains dans les années 60, il y avait une colle que l'on entendait dans les boums. Quel empereur romain aurait pu succéder à Michel Delpech ? C'était "Othon", parce que "Delpech, Othon". Les cancres répondaient "Melba" en pensant à Galba, parce que "Delpech, Melba").
Il reste que, pour la pensée logique, le latin serait préférable au grec.
Heureusement pour Donald Trump, Caligula était un empereur du Haut-Empire, qui s'est achevé après la dynastie des Antonins. Notre époque ne ressemble-t-elle pas plutôt au Bas-Empire, avec son anarchie militaire et l'influence grandissante des régimes orientaux autocratiques ?
D'ailleurs, il y a un débat, à propos du "Satyricon" de Pétrone. Les historiens ne savent pas exactement à quel époque le situer. Pétrone serait contemporain de Néron et identifié comme "C. Pétronius", sous le Haut-Empire, par Tacite. D'autres historiens estiment que son roman a été écrit sous le règne de Domitien, c'est-à-dire à l'aube du Bas-Empire. Mais les historiens ne savent pas bien quand commence le Bas-Empire.
Situer le "Satyricon", avec son matérialisme brut et sa licence la plus éhontée, à l'époque du Haut-Empire, revient à dire qu'une certaine Rome vertueuse appartenait déjà au passé.
j'ai relu il y a peu le De viris, en latin s'il vous plaît. Un latin facile. Ce n'est pas si mauvais.
RépondreSupprimerTacite est le maître des lettres latines, avec Juvenal, Martial et Perse (m'est avis). Mais alors lui, je ne suis jamais parvenu à le lire en latin. On avait tout le temps des versions de lui, absolument imbitables. Plutarque est plus aimable, mais superficiel.
Nous espérons que Houellebecq se mette à Pétrone, en latin.
Il est intéressant de lire un auteur comme Roger Scruton, quand il s'exprime sur Donald Trump, et non sur Wagner.
RépondreSupprimerLa démarche de Scruton a été novatrice, quand il a tenté de définir le conservatisme de façon rationnelle. De même, pour lui, le phénomène Trump n'annonce pas l'Apocalypse, sous une allure d'empereur romain. Il repose simplement sur la délicate question du politiquement incorrect en temps de crise. Comment le définir ? C'est ce qui est faux tout en contenant une part de vérité. C'est peut-être cela que l'on dénigre, en parlant de post-vérité. On murmure aussi avec prudence que le politiquement incorrect pose des vraies questions, mais qu'il apporte des réponses fausses.
Alors que le politiquement correct est validé par les élites, le politiquement incorrect se cache et se tait, pour éviter de s'attirer l'insulte ou le point de non-retour.
Selon Scruton, l'addition des votes des minorités silencieuses, qui ont trouvé quelqu'un qui s'exprime en leur nom sur les réseaux sociaux, est une révolution du plébiscite.
Ce qui est troublant, c'est qu'il y a comme une fraternité secrète entre Scruton et Trump, dans la mesure où Scruton a été lui aussi politiquement incorrect, à l'aube des années 80, quand il a posé les bases de sa philosophie du conservatisme. Il dit même que cela a coulé sa carrière universitaire. Entre l'ultra-gauche et le néo-libéralisme, qu'il rejetait tous les deux avec conviction, Scruton était devenu le mouton noir à blacklister. En réalité, le politiquement incorrect se déplace continuellement. Dans des interviews, Clément Rosset disait que depuis Mai 68 il était catalogué comme un gauchiste qui avait encadré des bandes à la Sorbonne, et préparé des cocktails Molotov, ce qui lui avait valu de faire une carrière universitaire très modeste. Il citait d'autres personnes, sur les listes noires de l'Université pour toujours, qui en leur temps avaient été politiquement incorrectes.
Demandez aux gens refoulés à la frontière, à la juge Yates, etc si Trump nannoncepas l'apocalypse. Scruton est bien irresponsable. Mais il voulait le Brexit, il l'a eu. Le politiquement incorrect est souvent, chez ceux qui disent être victimes de la censure au nom de la correction, une manière d'excuser la faiblesse de leurs arguments . C'est une excuse , comme les gens qui disent qu'on les diabolise.
RépondreSupprimerIl faut reconnaître que Roger Scruton, un analytique du conservatisme, a fait un effort, depuis son point de vue, pour essayer de définir ce que nous appelons la post-vérité de Donald Trump. Il préfère parler du politiquement incorrect, à la logique floue.
RépondreSupprimerIl y a aussi, comme on l’a vu, un rapprochement à faire avec l'empereur romain Caligula. Mais pourquoi ne pas revenir aussi au « Caligula » d’Albert Camus ? Ce drame existentiel comprend la logique absurde du tyran, qui dans le fond pourrait être un homme comme les autres.
Enfin, on a comparé le discours de Donald Trump au novlangue du "1984" d'Orwell.
Personnellement, j’ attendais la réaction de Kenneth Goldsmith, le néo-dadaïste de l’hypernumérique, qui était aussi le poète officiel de la Maison Blanche.
Dans "The Art Newspaper", Kenneth Goldsmith voit en Trump l'incarnation du Père Ubu. Pour Jarry, la logique du Père Ubu est si particulière et si exceptionnelle, qu’ elle mérite d'être sublimée en pataphysique. Néanmoins, il est peut-être dangereux de faire de Donald Trump un pataphysicien. En effet, on dit qu'Hitler, dictateur affirmé, a ruiné le surréalisme, parce que des artistes comme Dali ont fait son éloge. D'ailleurs, Dali récidivera avec Franco.
Sur le plan pictural, Kenneth Goldsmith rapproche l'art de Francis Picabia de la post-vérité : "Wrong in the right way: Kenneth Goldsmith on why Picabia’s false Modernism feels so true", "The French avant-garde artist’s work was prescient about our era of “post-truth” politics and culture".
Chez Picabia, tout était faux et truqué, mais il réussissait à faire plus vrai que le vrai, comme David Bowie quand il jouait le rôle d'une vedette du rock, ou Jean Cocteau quand il se faisait passer pour un surréaliste.
Picabia a joyeusement pillé tous les styles : faux impressionnisme, faux cubisme, faux surréalisme, faux réalisme social, faux romantisme, faux dadaïsme. Par exemple, il s'attira des louanges en faisant des tableaux impressionnistes à partir de cartes postales photographiques, au lieu de peindre en plein air. Par la suite, on a su que Monet peignait souvent en atelier et qu'il connaissait très bien la photo. Picabia aurait-il deviné le secret de Monet ?
La démonstration de Kenneth Goldsmith est séduisante, mais on peut se demander si l'esthétique de Picabia, qui démontait le modernisme en produisant des copies de ses images multiples, peut vraiment servir à faire une critique de l'utilisation des images par le pouvoir.
Je pense vraiment, avec un commentateur récent , que Trump relève non pas tant du faux ni du mensonge que du bullshit
RépondreSupprimerhttp://www.lemonde.fr/idees/article/2016/11/17/trump-ou-la-pathologie-du-pragmatisme_5032446_3232.html
Le faux en art a ceci de commun avec le bullshit qu'il récuse par avance la distinction du vrai et du faux. Picabia fait du faux avec du vrai, du réalisme avec du surréaliste.
Kenneth Goldsmith reconnaît qu'il y a eu un dadaïsme authentique chez Picabia, dans sa toute première période. Il faisait des montages mécaniques, inspirés du dessin industriel, que Goldsmith adore aller regarder au MOMA. Dans sa dernière période dadaïste, Picabia a parodié impitoyablement son premier dadaïsme, pour achever de passer le modernisme dans sa moulinette déconstructiviste.
RépondreSupprimerDe même, il y a eu sans doute un premier Trump authentique, dont il ne reste que des photos jaunies. C'était un héritier ordinaire, qui s'enrichissait, qui s'amusait et qui essayait un peu tout, même le Parti Démocrate.
Si Trump est ensuite devenu le gourou du bullshit, c'est pour satisfaire son narcissisme, mais c'est aussi parce qu'il sert les intérêts d'une alliance de forces politiques. Il ne faudrait pas abuser de la comparaison de notre époque avec les années 1930, mais il est sûr que les calculs tacticiens de ces forces rappellent vaguement ceux qui ont favorisé l'accession au pouvoir d'Hitler. On ne cherche plus à distinguer le vrai du faux, on recherche ce qui est utile pour son camp dans une nouvelle forme de guerre mondiale. À la base, il y a un calcul désespéré et très simple : en opposant un extrémisme à d'autres extrémismes, ils finiront par s'annuler et le monde retrouvera son équilibre.